Scandale de 600 000 euros : le débat financier secret d'Anklam déclenche une tempête !
La ville d'Anklam est critiquée pour une distribution occulte des bénéfices de GWA. Des questions financières controversées et des conséquences possibles allant jusqu'à 700 000 euros suscitent un émoi politique.

Scandale de 600 000 euros : le débat financier secret d'Anklam déclenche une tempête !
A Anklam, la situation financière de l'Anklam Real Estate and Housing Industry (GWA) suscite l'émoi parmi les représentants de la ville. La GWA s'engage à reverser chaque année une partie de ses bénéfices à la ville, tandis qu'il est demandé à la ville d'effectuer un versement imprévu à la GWA. La CDU a demandé que ce sujet soit désormais discuté dans la partie non publique d'une réunion.
La trésorière Beatrix Wittmann-Stifft a souligné que la GWA est une société commerciale, ce qui rend l'ensemble du processus encore plus compliqué. Cependant, la demande de la CDU d'organiser un débat public n'a pas obtenu la majorité nécessaire. Ce qui est particulièrement explosif, c'est que l'autorité de surveillance municipale du district a décidé que ces questions devaient être discutées lors d'une réunion publique. Une décision prise à huis clos serait donc illégale.
La dimension financière
Au centre de la discussion se trouvent les 600 000 euros que la ville devrait verser à la GWA en 2021. Toutefois, selon les informations du bureau des impôts, cette somme a été classée comme distribution cachée de bénéfices (vGA), ce qui signifie qu'elle est considérée comme une appropriation fiscale des revenus et a un impact sur les bénéfices. Cela pourrait entraîner une perte financière d'environ 700 000 euros pour la GWA, qui n'a pas été suffisamment informée à ce sujet, y compris une taxation supplémentaire de 95 000 euros supplémentaires, que la GWA réclame à la ville.
Une distribution cachée de bénéfices n'est pas une distribution régulière, mais se produit généralement dans le cadre d'un partenariat dans lequel une réduction des actifs se produit sans relation contractuelle officielle. Cela a d'autres implications fiscales, qui peuvent également affecter le montant des bénéfices de GWA, comme l'explique Haufe.
Débat public et urgence
La question est désormais à l'ordre du jour du prochain conseil municipal, qui aura lieu jeudi. Si les représentants de la ville prennent conscience de l'urgence du problème, l'administration municipale voudra l'aborder publiquement, ce qui augmentera les chances que les citoyens d'Anklam aient une idée de la situation. Dans le cas contraire, la discussion pourrait être reportée à la prochaine réunion de janvier, ce que certains jugent déraisonnable.
L'administration municipale est actuellement confrontée au défi de savoir si elle est même obligée de payer. Cet examen juridique pourrait être en attente jusqu'à jeudi et exercera certainement une pression supplémentaire sur les responsables de la ville, qui doivent prendre une décision éclairée avant la réunion.
Quelle que soit l'issue de la réunion, on ne sait toujours pas comment l'administration municipale va gérer l'ensemble de la situation, et les citoyens d'Anklam peuvent s'attendre à un jeudi passionnant.